Appel international à l’action de la CEA aux gouvernements du monde entier pour protéger l’éléphant d’Afrique

Aug 17, 2019 | General

Le nombre d’éléphants diminue de manière significative dans toute l’Afrique et en Asie. Nous nous battons contre le braconnage et le trafic, plus intensifs encore depuis les ventes aux enchères d’ivoire en 2008. Malgré nos efforts, chaque année, au moins 20’000 éléphants d’Afrique continuent à être abattus pour leur ivoire, même en Afrique australe. Une action internationale courageuse est nécessaire pour sauver cet animal emblématique de l’extinction, d’ici une dizaine d’années, dans la majeure partie de son aire de répartition.

Appel à un soutien international pour arrêter le déclin des éléphants

En vue de la 18ème Conférence des Parties à la Convention sur le commerce international d’espèces menacées (CoP18 CITES), qui se déroulera à Genève du 16 au 28 août prochain, nous, les 32 membres[1] de la Coalition pour l’éléphant d’Afrique (CEA), demandons à la communauté internationale de soutenir nos propositions visant à mettre fin aux menaces que représente le commerce de l’ivoire et arrêter le massacre des éléphants dans toute l’Afrique.

Nous nous opposons vivement, et en toutes circonstances, à toute tentative de rouvrir le commerce de l’ivoire ou toute rétrogradation supplémentaire de l’inscription de populations nationales d’éléphants à l’Annexe II.

Propositions à la CoP – la CEA demande à toutes les Parties à la CoP de :

  1. Soutenir la proposition d’inscrire tous les éléphants d’Afrique à l’Annexe I CITES, une précaution nécessaire pour endiguer leur déclin perpétuel, y compris dans les pays d’Afrique australe, où le braconnage s’intensifie (Proposition de la CEA CoP18 Prop 12)[2].
  2. Rejeter la proposition de modifier l’annotation à l’inscription des populations d’éléphants d’Afrique inscrites à l’Annexe II, visant à permettre le commerce d’ivoire brut à certains partenaires commerciaux vérifiés (proposition du Botswana, de la Namibie et du Zimabwe CoP18 Prop 11).
  3. Rejeter la proposition de la Zambie de rétrograder sa population d’éléphants d’Afrique nationale de l’Annexe I à l’Annexe II, puisque dite population remplit les critères d’inscription à l’Annexe I et que le braconnage et le commerce illégal continuent en Zambie (CoP18 Prop 10)

Documents de travail – la CEA demande à toutes les Parties à la CoP de :  

  1. Soutenir la fermeture de tous les marchés intérieurs d’ivoire, afin d’éviter le blanchiment et de mettre fin aux menaces que ce commerce fait peser sur l’espèce (Proposition de la CEA CoP18 Doc. 69.5)
  2. Soutenir une meilleure gestion et des rapports plus rigoureux sur les stocks d’ivoire, afin d’éviter l’écoulement de ces stocks sur le marché (Proposition de la CEA CoP18 Doc 69.4)
  3. Soutenir la révision de la Résolution Conf. 11.20 (Rev. CoP17) sur le commerce international d’éléphants d’Afrique vivants et sur la définition des termes « destinataires appropriés et acceptables », dans le but d’améliorer le bien-être des animaux et de limiter les exportations aux programmes de conservation in situ dans des zones sécurisées au sein de l’aire de répartition naturelle de l’espèce (Proposition de la AEC CoP18 Doc. 44.2).

Nous souhaitons souligner l’importance de fermer tous les marchés intérieurs d’ivoire, comme le propose la CEA dans le Doc. 69.5, afin d’éviter le blanchiment d’ivoire illégal et que des marchés se déplacent vers d’autres pays. La résolution actuelle contient des lacunes qui sont exploitées pour maintenir ouverts certains marchés majeurs.

La CEA demande à la communauté internationale et aux Parties à la CITES de prendre en compte les preuves scientifiques croissantes démontrant que le braconnage continu et le trafic de l’ivoire font peser une lourde menace sur les populations d’éléphants. Le commerce légal et illégal de l’ivoire sont liés, et il existe un consensus de plus en plus fort, au niveau international, que les marchés intérieurs d’ivoire doivent être fermés et la demande réduite. Nous devons protéger les éléphants d’Afrique de l’extinction à l’état sauvage, et les préserver, dans leur habitat naturel, pour les futures générations.

Contact :

Ministres de la CEA :

Hon Najib Balala EGH

Cabinet Secretary, Ministry of Tourism & Wildlife, Kenya

Co-Chair, African Elephant Coalition 

M. Batio BASSIERE

Ministre de l’Environnement, de l’Economie Verte et du Changement Climatique, Burkina Faso

Alternate Co-Chair, African Elephant Coalition 

Secrétariat de la CEA :

www.africanelephantcoalition.org

Dr. Patrick Omondi, OGW

Coprésident, Coalition pour l’éléphant d’Afrique

Director Kenya Wildlife Service (KWS)

Tél : (+254) 73 9085276

E-mail : info@africanelephantcoalition.org

M.Benoit Doamba

Coprésident suppléant, Coalition pour l’éléphant d’Afrique

Directeur de la Faune et des Ressources Cynégétiques, Organe de gestion CITES pour le Burkina Faso

Tél : (+226) 76 66 33 02 / (+226) 70 09 71 77

E-mail : benoitdoamba@hotmail.com

Annexe

Sept faits relatifs aux éléphants d’Afrique et au commerce de l’ivoire :

  1. Tous les marchés légaux d’ivoire alimentent le commerce illégal

D’après les données émanant du programme ETIS, l’on assiste, ces dernières années, à une évolution du commerce international de l’ivoire : la transformation de l’ivoire a de plus en plus lieu en Afrique, puis les produits d’ivoire travaillé sont exportés vers les marchés asiatiques. Il a été démontré que de l’ivoire illégal/provenant du braconnage est transformé et blanchi sur le marché, notamment en traitant des pièces d’ivoire moderne pour les faire ressembler à des antiquités, et que de faux permis circulent.

  • Action globale : l’Assemblée générale de l’ONU demande la fermeture des marchés d’ivoire

Ces dernières années, la vision internationale du commerce de l’ivoire a considérablement changé dans les pays de l’aire de répartition, de transit et de consommation. Cette nouvelle vision est reflétée dans plusieurs déclarations et résolutions de haut-niveau politique, dont celles prises lors de la 71ème Assemblée générale de l’ONU en 2017[3] et à la CoP17 de la CITES en 2016, lorsque les Parties se sont clairement opposées à des plans de légaliser le commerce de l’ivoire et ont demandé la fermeture des marchés intérieurs de l’ivoire de toute urgence.

  • Menace imminente : les propositions de réouverture du commerce de l’ivoire en Afrique australe  

Les propositions du Botswana, de la Namibie, du Zimbabwe et de la Zambie visant à permettre le commerce d’ivoire brut à des partenaires commerciaux vérifiés sont particulièrement préoccupantes pour la CEA, et constituent une menace imminente pour les éléphants. Ces propositions rouvriraient le commerce de l’ivoire – si un acheteur venait à se présenter. Les Parties à la CITES savent pourtant que la vente en une fois de 2008 (et la réouverture du marché de l’ivoire que celle-ci a représenté) a provoqué des pics de taux de braconnage, une augmentation de l’activité du marché noir et le déclin des populations d’éléphants. Ainsi, la réouverture du marché réduirait à néant les efforts mondiaux de réduction de la demande et de mise en œuvre de la Convention. La majorité des experts rejette vivement, et depuis des décennies, que l’idée qu’un marché d’ivoire global pourrait constituer une solution[4]. Nous ne pouvons pas répéter ce que l’Histoire a démontré comme étant néfaste pour les éléphants.

La proposition d’inscription à l’Annexe II de la Zambie

La proposition de la Zambie de rétrograder ses éléphants de l’Annexe I à l’Annexe II représente une menace supplémentaire, et ne respecte pas les critères définis par la CITES. La CEA s’oppose vivement à la rétrogradation des inscriptions, en toutes circonstances, quelles que soient les conditions comprises dans l’annotation. Toute rétrogradation de l’inscription de l’espèce encouragerait le trafic et aurait un impact négatif sur tous les pays de l’aire de répartition de l’éléphant. En outre, cela constituerait un précédent dangereux, puisque la population d’éléphants zambienne a connu un « déclin marqué » sur les trois dernières générations (passant de 200,000 en 1981 à 20,000 en 2015), et remplit dès lors clairement les critères d’inscription à l’Annexe I. Des preuves récentes, provenant notamment des derniers rapports des programmes MIKE et ETIS[5], de l’IUCN AfESR et du Great Elephant Census (GEC), démontrent qu’en Zambie, le braconnage est sévère et que le commerce illégal fleurit.

L’inscription différenciée a eu des effets dévastateurs. Les menaces continues qui pèsent sur les éléphants sur tout le continent, y compris en Zambie, exigent que toutes les populations soient inscrites à l’Annexe I, comme le propose la Coalition pour l’éléphant d’Afrique (CoP18 Prop. 12). Une réinscription supplémentaire d’une population nationale à l’Annexe II enverrait le mauvais message aux trafiquants, qui comprendraient que la CITES est prête à considérer la réouverture du commerce à l’avenir.

  • Great African Elephant Census (GEC), 2016 – un éléphant était tué toutes les 15 minutes

D’après le Great African Elephant Census (GEC) de 2016, soit le plus grand recensement d’éléphants jamais entrepris, entre 2007 et 2014, un éléphant était tué toutes les 15 minutes, chaque jour, dans 15 pays africains – les populations d’éléphants de savane ont diminué de 144’000 au moins en l’espace de huit ans[6]. Les éléphants pourraient s’éteindre à l’état sauvage d’ici une dizaine d’années si le braconnage se poursuit au rythme actuel. Les « points chauds » du braconnage se déplacent vers le sud, et des gangs visent les populations d’Afrique australe – le braconnage a augmenté en Afrique du Sud, au Botswana, en Mozambique et en Zambie d’après le rapport de MIKE à la CoP18. Une étude évaluée par des pairs menée récemment au Botswana, le dernier refuge de l’éléphant d’Afrique, a révélé que le braconnage y a augmenté de 600% depuis 2014[7]. Une action forte et décisive doit être menée urgemment pour qu’un message clair et sans ambiguïté soit envoyé aux trafiquants que le commerce de l’ivoire est interdit, tant au niveau international que national.

  • Le Japon et l’UE – le marché d’ivoire légal le plus important au monde et une grande ré-exportatrice d’ivoire

Suite à la fermeture du marché de l’ivoire chinois, le Japon est désormais le plus grand marché consommateur d’ivoire au monde, et l’UE demeure une ré-exportatrice majeure. La Commission Européenne a indiqué, en février 2016, qu’entre 2003 et 2014, l’UE a réexporté 2.8 tonnes d’ivoire brut et 4.1 tonnes d’ivoire travaillé[8]. Le commerce d’ivoire en ligne est encore très important au sein de l’UE, conformément à une étude menée par IFAW en 2018 sur le commerce d’espèces sauvages en ligne. Celle-ci a démontré que sur plus de 5’000 publicités offrant près de 12’000 objets (pour un total de 4 millions de dollars), 11% concernaient des objets en ivoire[9]. Bien que l’UE ait temporairement suspendu les réexportations d’ivoire brut depuis le 1er juillet 2017, de l’ivoire travaillé continue à être (ré) exporté[10].

Malgré les affirmations de États-membres de l’UE et du Japon que leurs marchés ne contribuent pas au commerce illégal ou au braconnage des éléphants en Afrique, cela n’est pas démontré par des faits tangibles. En outre, les marchés légaux donnent une valeur à l’ivoire en tant que bien commercial. Il existe de plus en plus de preuves de l’existence d’une contrebande d’ivoire provenant du Japon à destination de la Chine – entre 2011 et 2016, 2.4 tonnes d’ivoire illégal faisant l’objet d’exportations du Japon ont été saisies en Chine et dans d’autres pays (106 saisies impliquaient la Chine)[11] [12]. Au sein de l’UE, de l’ivoire peut être librement commercialisé sans permis, pour autant qu’il soit déguisé en de l’ivoire « antique », une lacune juridique largement exploitée[13].

Le Royaume Uni et le Luxembourg montrent l’exemple à l’UE en fermant leurs marchés d’ivoire

Un élan international se dessine en faveur de la fermeture des marchés intérieurs de l’ivoire et de la fin du commerce. La Grande Bretagne et le Luxembourg ont fermé leurs marchés intérieurs d’ivoire, et la France l’a restreint, en opposition à la position de l’UE et se joignant aux actions de fermeture des marchés des États-Unis, de la Chine et de Hong Kong RAS

  • Rapport d’évaluation mondiale sur la biodiversité et les services écosystémiques :  un taux d’extinction « sans précédent et qui s’accélère » 

Le rapport de l’organe de l’ONU IPBES (Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services), publié en mai de cette année, souligne le déclin des espèces, demande une action radicale et révèle l’urgence avec laquelle nous devons agir. Près d’un million d’espèces animales et de plantes (25%) sont menacées d’extinction, beaucoup d’ici quelques dizaines d’années. Les écosystèmes déclinent rapidement et le rythme d’extinction devrait s’accélérer. L’étude indique, en particulier, que l’exploitation directe par l’homme des espèces animales constitue la deuxième menace la plus grave à leur survie – beaucoup de ces espèces, y compris l’éléphant d’Afrique, sont concernées par la CITES.

Ces dernières 30 années, l’on a assisté à une augmentation par huit fois du commerce mondial et par six fois de l’économie mondiale, avec pour effet le doublement de la demande en matériaux vivants provenant de la nature[14]. La CITES n’est pas parvenue à endiguer le déclin causé par le commerce mondial. L’humanité est en voie de n’accomplir qu’un quart des objectifs qu’elle s’est fixés dans le cadre de la CITES et de cinq autres traités internationaux en relation avec la nature et la protection de l’environnement. Ainsi, tout progrès réalisé dans le cadre des Objectifs de Développement Durable de l’ONU est compromis[15]. L’éléphant est un symbole de la CITES. Si nous ne parvenons pas à endiguer la demande en ivoire et la surexploitation des éléphants, quel espoir demeure pour les autres espèces ?

  • CITES : le braconnage et le commerce illégal sont problématiques en Afrique du Sud, au Botswana, en Namibie, en Zambie et au Zimbabwe.

De nouvelles informations, publiées en juillet 2019, sur les éléments génétiques et l’origine des saisies d’ivoire[16] ont révélé que les « points chauds » du braconnage se sont déplacés de l’Afrique de l’Est vers l’Afrique australe – en particulier vers la Zone de Conservation transfrontalière du Kavango-Zambèze (KAZA) qui englobe le Botswana, le Zimbabwe, la Namibie, la Zambie et l’Angola. Le braconnage augmente également en Afrique australe, notamment dans le Parc National Kruger et dans le Parc National Luangwa du Sud en Zambie.

Nous, les membres de la Coalition, faisons face aux défis que représentent le braconnage et le commerce illégal dans nos pays de l’aire de répartition. Nous relevons que certains États de l’aire de répartition souhaitent faire le commerce de l’ivoire, alors même qu’ils doivent affronter les mêmes défis. Le programme ETIS (CoP18 Doc. 69.3 and SC69 Doc. 51.1) recommande que l’Afrique du Sud et le Zimbabwe soient inclus dans la Catégorie C des pays de préoccupation, en raison des exportations d’ivoire illégal ; identifie la Namibie comme étant un pays d’origine ou d’exportation d’ivoire travaillé illégal ; et le Botswana comme une source du commerce illégal d’ivoire brut. Le Zimbabwe est identifié comme étant le pays le plus important d’origine ou d’exportation de fret commercial illégal d’ivoire travaillé, et l’Afrique du Sud et la Zambie sont liés à des mouvements d’ivoire à grande échelle qui suggèrent un niveau considérable d’activité criminelle (en 2012, plus de 3 tonnes d’ivoire ont été volées des stocks gouvernementaux en Zambie[17]).


[1] Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Comores, Côte d’Ivoire, Érythrée, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Guinée équatoriale Kenya, Liberia, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, République centrafricaine, République démocratique du Congo (RDC), République du Congo, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Tchad, Togo, Uganda.

[2] Proposition de transférer les populations de Loxodonta africana (éléphant d’Afrique) de l’Afrique du Sud, du Botswana, de la Namibie et du Zimbabwe de l’Annexe II à l’Annexe I, ce qui mettrait fin à l’inscription différenciée des éléphants d’Afrique.

[3] https://undocs.org/A/71/L.88

[4] https://www.africanelephantjournal.com/the-great-elephant-debate-legalising-ivory-trade-will-be-a-giant-mistake/

[5] CoP18 Doc.69.2 et CoP18 Doc. 69.3

[6] http://www.greatelephantcensus.com/final-report

[7] L’Etude a révélé qu’au moins 385 éléphants ont fait l’objet de braconnage au Botswana en 2017-2018, et que les découvertes de carcasses récentes ont augmenté de 593% dans le Nord du Botswana entre 2014 et 2018. Schlossberg, S., Chase, M.J. & Sutcliffe, R. (2019) Evidence of a growing elephant poaching problem in Botswana, Current Biology (2019). L’article en anglais : https://doi.org/10.1016/j.cub.2019.05.061

[8]  https://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/PDF/?uri=CELEX:52016SC0038&from=EN

[9]  IFAW (2018) Disrupt: Wildlife Cybercrime: uncovering the scale of online wildlife trade.

[10]  COMMUNICATION DE LA COMMISSION. DOCUMENT D’ORIENTATION. Régime de l’Union européenne réglementant le commerce intra-UE et la réexportation d’ivoire (2017/C 154/06) 17 mai 2017 http://ec.europa.eu/environment/cites/pdf/guidance_ivory.pdf

[11] Kitade, T. et Nishino, R. (2017). Ivory Towers: An assessment of Japan’s ivory trade and domestic market. TRAFFIC. Tokyo, Japan. Document en anglais: https://www.traffic.org/site/assets/files/1715/traffic_report_ivory_towers_web.pdf

[12] https://www.chinadialogue.net/article/show/single/en/11261-Seizures-of-ivory-trafficked-from-Japan-escalate

[13]  https://s3.amazonaws.com/avaazimages.avaaz.org/AVAAZ_EUROPES_DEADLY_IVORY_TRADE.pdf

[14] Communiqué de presse de la CITES sur le rapport de l’IPBES :  https://cites.org/eng/news/major-new-global-assessment-describes-biodiversity-in-crisis_06052019

[15] Idem

[16] Current Biology (2019) : ‘Conservation: Monitoring Elephant Poaching to Prevent a Population Crash’, Wasser, S.K. & Gobush, K.S. (2019) Département de Biologie, Université de Washington, Seattle, WA 98195, USA, démontrant que les « points chauds » du braconnage  se déplacent de l’Afrique de l’Est vers l’Afrique Australe ; Current Biology 29, R627–R630, 8 juillet 2019

[17] https://www.news24.com/Africa/News/Tons-of-Zambia-ivory-stolen-20120620

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